La consommation de substances psychoactives est une activité souvent controversée et illégale dans certains pays, mais celle-ci reste pratiquée régulièrement par de nombreuses personnes. Le cannabis est par exemple fumé avec des groupes d’amis ou de manière solitaire pour des raisons d’amusement ou pharmaceutique, et peut rapidement entraîner une dépendance en absence de régulation. La consommation incontrôlable de cette drogue n’est pas un comportement s’effaçant de façon bénigne et demande notamment l’intervention d’aides spécifiques en cas d’addiction.
Consulter un médecin ou un pharmacien
La dépendance à une activité ou tout produit consommable doit être traitée sérieusement par un professionnel de la santé dès les premiers symptômes. Les questionnements effectués par ces derniers peuvent toutefois ne pas justifier un rendez-vous en personne, mais un contact direct avec la personne droguée leur permettra toujours d’évaluer son état physique. En effet, la mise au point est indispensable afin que le médecin soit en mesure de déterminer un diagnostic précis avec la méthode de traitement la plus adaptée.
Lorsque la consommation incontrôlable de cannabis présente des risques pour la santé du patient, le médecin peut directement aider ce dernier à réduire les effets de la dépendance. Si la complexité de l’addiction se révèle trop importante pour un médecin généraliste, celui-ci pourra toujours orienter l’individu vers des agents spécialisés en addictologie pour le prendre en charge. Par ailleurs, un médecin est tenu par le secret professionnel, il ne pourra donc agir que lorsque le patient en fait la demande et si la confidentialité est un enjeu majeur pour celui-ci.
S’adresser à des structures spécialisées
Des centres de soins spécialisés ont été mis en place pour accueillir les individus souffrant d’une addiction aux jeux d’argent, tabac, alcool ou la drogue. En se rendant auprès de ces établissements, il est possible de recevoir tous les traitements nécessaires et bénéficier d’une assistance médicale, psychologique, sociale et éducative en même temps.
L’aide à distance est également une solution complémentant les soins apportés par les centres de santé. Cependant, le contact par téléphone ou par courrier électronique ne peut être privilégié que lorsque l’addiction n’a pas encore d’effets secondaires et à long terme conséquents (anxiété, dépression, psychose, etc.).
Participer aux réunions de toxicomane
La solitude est un facteur capable d’aggraver la dépendance au cannabis et peut causer des risques de santé importants suite à l’isolement du vice. La consommation incontrôlable de cannabis est d’ailleurs associée à d’autres addictions dont les effets combinés peuvent être létales. La participation à des réunions de toxicomanes peut en outre aider à réduire le poids de culpabilité causé par la consommation excessive. En partageant simplement de l’expérience avec des personnes éprouvant une souffrance similaire, l’intégrité mentale sera ainsi préservée.